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Compte rendu CDAS Action sociale Aude 2 octobre 2018
Compte rendu d’activité 2017 de la psychologue du travail par Nathalie DUVAL :
– Sur l’année 2017, un plus grand nombre d’agents ont bénéficié de plus de plusieurs consultations compte tenu des troubles psychologiques associés à leurs difficultés professionnelles et personnelles. 12 agents en 2016, 14 en 2017, 35 consultations en 2016, 36 consultations en 2017, déjà 58 en 2018, et les hommes sont plus demandeurs qu’auparavant (y compris à ce jour pour les 3 premiers trimestres 2018).
La nécessité de recourir à plusieurs entretiens peut traduire l’adresse de difficultés plus lourdes qui nécessitent un suivi dans le temps.
Pour 2017, la souffrance au travail est liée à :
– des problèmes relationnels au travail (hiérarchie, équipe),
– changement des conditions de travail,
– contexte professionnel insécurisant et donc anxiogène,
– incompatibilité entre valeurs et croyances de l’engagement professionnel (conscience professionnelle) et attitudes à développer liées au contexte et objectifs (nouvelles règles).
Selon la psy, le contexte professionnel peut être générateur d’anxiété à cause des changements impliquant des capacités d’adaptation que des agents plus fragiles ne sont pas en mesure de mobiliser pour le moment.
Le président rappelle qu’une cellule d’écoute téléphonique !! (« individuelle », « gratuite » et « anonyme ») est mise en service à compter du 1/10/2018 (coordonnées sur Ulysse) ; et que des Espaces De Discussion (EDD) peuvent être mis en place pour les services en difficultés (ex. Narbonne Agglo l’an dernier), avec des facilitateurs (cadres externes au département, formés, qui font un compte-rendu au chef de service, n’ayant pas participé à la réunion, et à la Direction). La Direction doit dans les deux mois proposer au service concerné des solutions pour résoudre les problèmes (effectifs supplémentaires y compris EDR, définition des priorités etc.).
La demande d’un groupe de parole des agents du SIP de Carcassonne est alors évoquée. Ils craignent en effet une augmentation de leur charge de travail, et l’arrivée de publics difficiles, le tout lié au transfert du service des Amendes au SIP.
La psy définit alors le groupe de parole (GP) :
– parler quand on le désire,
– espace d’écoute individuelle et collective,
– contenir les paroles (rôle de la psy),
– permettre de décrire la situation et exprimer la charge affective.
L’écoute des autres peut amener à une mutualisation des expériences et ressources et faire évoluer le groupe face aux difficultés.
Le Directeur propose un 1er contact de présentation du projet par la Direction et les chefs de service, puis de créer un EDD (pour les problèmes collectifs, gratuit) dans la quinzaine à venir, puis un groupe de parole (payant car la psy, rémunérée, est présente) si le besoin persiste. Le coût éventuel du GP est déjà positionné sur la CAL (Crédits d’actions locales) 2018.
Article publié le 9 octobre 2018.