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Compte rendu CHSCT Hautes Pyrénées 8 octobre 2018 Mal être et souffrance des agents des finances publiques dans le 65

Un rapport du médecin de prévention à nouveau édifiant sur le mal-être et la souffrance à la DDFIP 65.
Chaque année notre médecin de prévention présente l’ensemble de ces actions et tire un bilan annuel sur l’état des services.

Son diagnostic est sans appel : le travail à la Dgfip est malade.

Depuis 2010, le médecin nous alerte sur la persistance du malaise, la peur de l’avenir, la colère de certains agents mais aussi sur « un sentiment de précarisation par perte des métiers et des effectifs…. »
Pour les représentants CGT, il est urgent de dépasser ce simple constat. Notre Direction ne peut pas sans cesse minimiser les conséquences des réformes, des évolutions des métiers, sur l’état de santé des agents.
Face à des situations de détresse et de tensions dans les services la CGT porte le discours d’une réaction collective : lutter contre l’isolement, rejeter le sentiment de culpabilité que voudraient instiller nos directions ( le fameux « vous ne savez pas vous organiser » qui rejette sur la victime des difficultés les responsabilités de cellesci : attitude inqualifiable s’il en est ) et agir EN COMMUN.

SUPPRIMER LES CHSCT C’EST S’ATTAQUER À NOS CONDITIONS DE TRAVAIL :
Cette instance a vocation dans les orientations gouvernementales à être supprimée en 2019 pour être rattachée au CT (Comité Technique).

Lors de la réunion, seules les organisations syndicales ont défendu cette instance dédiée aux conditions de vie au travail des agents et à leur amélioration, un signe sans doute de la réelle volonté directionnelle ( au-delà des dévlarations d’intention) d’œuvrer en ce sens.

Réfutant l’argument que cette disparition améliorerait le dialogue social, les représentants syndicaux ont réaffirmé l’importance de cet outil doté d’outils de préventions des risques et de moyen budgétaire spécifique.
A titre d’exemple, cette année, à partir d’un budget de 31 307€, le CHSCT a décidé de financer des supports d’écran (5550€), des lampadaires (3177€) et des fauteuils ergonomiques (5169€). A cette amélioration de l’environnement s’ajoute des campagnes de formations (gestion du stress, yoga des yeux, gestion de la détresse des usagers). Le CHSCT n’a cessé sur les dernières années de jouer pleinement son rôle d’alerte et de prévention ( situation du SIP-SIE de Lannemezan avec financement d’une expertise externe centrée sur le management du site, trésorerie de Lannemezan hospitalère, situation de l’ICE de Tarbes ….etc )

Une volonté sans cesse réaffirmée de travailler à l’amélioration du quotidien des services dans un contexte de pression généralisée à la réduction des moyens et des effectifs.
 Le message de la DGFIP est donc clair : la prévention des risques n’est plus une priorité majeure .
 Pour les représentants CGT l’objectif est clair également : n’accepter aucune remise en cause de cet acquis fondamental et de cet instrument au service des agents pour l’amélioration de leurs conditions de travail, qui plus est dans un contexte de restructurations incessantes,

Article publié le 30 octobre 2018.


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