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Disposer de pions que l’on peut déplacer à volonté, c’est le rêve de tout patron. Eh bien, à la DGFIP, on s’en approche : affectation nationale au département sans aucune mention de RAN ou de structure, délai de séjour minimum de 2, voire 3 ans (sauf nécessité de service ?), diminution des possibilités de mutation pour convenance personnelle par la disparition des mouvements complémentaires... Voilà qui devrait permettre à nos directions de nous positionner où bon leur semble.
Même si vous ne souhaitez pas changer de poste, de service ou de résidence à court terme, il ressort des restructurations continuelles dont le rythme s’accélère que votre poste constitue en permanence un siège éjectable. Alors, va-t-on laisser faire ???
Vous trouverez ci-joint 6 fiches "argumentaires" qui montrent les enjeux en cause.
Aujourd’hui, l’ensemble des collègues A, B et C sont affectés dès le niveau national
sur une direction, une RAN et une spécialité ou une structure.
Cela permet d’avoir une connaissance assez précise de son affectation dès le niveau national et de ne pas laisser l’affectation de l’agent au bon vouloir du directeur local.
Le DG entend que désormais, l’affectation se fasse au niveau national sur un département, sans aucune mention de RAN ou de spécialité ou structure.
Objectif de la fiche : supprimer le mouvement de mutation complémentaire pour la
catégorie C administratifs. Motif invoqué par la DG : le mouvement aurait pour seul but et principal inconvénient de déplacer les vacances d’emplois
: rétablir un mouvement spécifique sur poste pour la catégorie C administratifs.
Motif invoqué par la DG : difficulté à pourvoir des services qui présenteraient un manque d’attractivité, notamment géographique.
Le fait de faire un mouvement interne dès le projet empêchera les élu.es de défendre l’intégralité des collègues. Il en résultera un déficit d’emplois bien plus dramatique dans de nombreuses directions car l’intégralité des vacances ne pourra pas avoir été prise en compte. Après avoir drastiquement réduit les droits des élu.es (délais de préparation et de CAPN considérablement réduits), la DG entend imposer aux élu.es ce qu’ils doivent faire en CAPN.
En n’instaurant que des candidatures au choix, les directions auraient toute lattitude pour recruter qui bon leur semble, en dehors de toute règle écrite.
Article publié le 12 novembre 2017.