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Suivi de compétences CTL DRFIP 44 du 23 octobre 2018

Suivi de compétence des chefs de brigade et vérificateurs CTL DRFIP 44 23 octobre 2018

http://www.dgfip.cgt.fr/44/spip.php?article2325
Mme PY souligne que l’expérimentation se fait sur la base du volontariat ce qui doit relativiser les craintes des collègues (d’autant que la Direction n’est pas sûre d’avoir convaincu les principaux intéressés). Lors d’une visite en Brigade De Vérification, Mme PY aurait relaté « une expérience dans une autre Direction qu’un chef de BDV avait masqué des insuffisances professionnelles de collègues, les empêchant de les faire évoluer… ». Ce qui, à son sens peut justifier un regard extérieur. La CGT fait remarquer que les collègues n’ont pas eu ce ressenti et l’ont compris comme une marque de défiance envers eux et leurs chef-fes de services.
Cela est ridicule d’autant que dans les autres directions expérimentatrices, ces documents ont été fournis ! Et d’ailleurs, les trames d’entretien sont extrêmement fournies et très instructives. La question est donc posée sur la méthodologie retenue en Loire Atlantique. Sur le fond, la CGT s’interroge sur les véritables objectifs de cet exercice qui n’est pas là pour faire doublon avec l’entretien professionnel annuel. Quelle est la valeur légale de l’entretien ? Quelles seront les qualifications, la maîtrise technique de la personne interviewant les collègues ? Par ailleurs, un éventuel fiasco dans une affaire de contrôle fiscal est forcément une erreur collective vu la chaîne de décision. La Direction répond qu’il n’y aura pas de généralisation, car il n’y a pas de valeur légale à cet entretien. Le questionnaire n’a pas été fourni car chaque Direction a toute latitude pour bâtir le sien. Il n’y aura pas de jury, ce sera du « mano a mano ». La Direction est consciente que le vérificateur est très exposé par rapport à un public spécifique et qu’il doit donc être bien armé. Bizarrement, l’ensemble des vérificateurs n’a pas ressenti ce dispositif comme un dispositif de soutien. Pour la CGT, ce dispositif douteux est mort né. Il faut l’abandonner.

Article publié le 29 octobre 2018.


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