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Le 8 mars : toutes et tous mobilisé-e-s pour les droits des femmes 5 propositions pour faire de l’égalité F/H une réalité.

RAPPELONS À NOS EMPLOYEURS QUE L’ÉGALITÉ EST UN DROIT CONSTITUTIONNEL ... MÊME DANS LA FONCTION PUBLIQUE !

La Fonction publique, c’est 5,4 millions d’agent·e·s, dont 3,3 millions de femmes, soit 62 %. L’écart salarial entre les femmes et les hommes titulaires y est de 19 %.

L’écart salarial femmes-hommes est de :
➜ 14,4 % dans la Fonction publique d’État
➜ 8,3 % dans la Fonction publique territoriale,
➜21,4 % dans la Fonction publique hospitalière.

Dans les trois versants, 82 % des temps partiels sont occupés par des femmes.

Dans une période où les droits des femmes sont constamment remis en cause, nous devons faire de ce 8 mars une grande journée pour l’émancipation des femmes au travail et dans la société.

Ensemble obtenons :
✔ L’égalité salariale ;
✔ La fin des discriminations liées à la maternité sur l’évolution de carrière ;
✔ L’obtention du droit aux RTT suite aux congés maternité, paternité et adoption ;
✔ La fin des violences sexistes et sexuelles avec un véritable plan de prévention.

5 propositions pour faire de l’égalité F/H une réalité

1 Sanctionner les entreprises et les administrations qui discriminent : elles sont majoritaires et les sanctions ne concernent pourtant qu’une infime minorité d’entre elles. Il faut les contraindre à respecter la loi et à supprimer effectivement les écarts de rémunération et de carrière, comme le fait dorénavant l’Islande.

2 Revaloriser les métiers à prédominance féminine : les femmes sont concentrées dans un nombre relativement restreint de secteurs (éducation, santé, social, soins, ressources humaines, communication, juridique, etc.) pour lesquels les qualifications sont moins reconnues et moins bien rémunérées que dans les métiers où les hommes sont majoritaires. Ainsi par exemple, il n’est pas acceptable qu’à l’embauche, une sage-femme gagne 400€ de moins par mois qu’un ingénieur hospitalier alors qu’il s’agit du même niveau de qualification (bac+5) et du même niveau de responsabilité.

3 Faciliter l’articulation entre vies professionnelle, familiale et sociale pour les femmes et pour les hommes : réduire le temps de travail et mettre fin au culte du présentéisme, encadrer strictement les forfaits-jours, garantir un droit à la déconnexion les soirs et week-ends, mettre en œuvre de critères d’évaluation non-sexistes.

4 Gagner des droits pour la maternité et la parentalité : discrimination à l’embauche et pendant la carrière, remarques sexistes ou désobligeantes, les témoignages recueillis par l’UGICT-CGT sur le site vdmere.fr ont montré que la maternité n’est toujours pas acceptée au travail. Pour que toutes et tous puissent avoir des enfants et une carrière professionnelle, il faut allonger le congé de paternité et le rendre obligatoire, mieux rémunérer le congé de paternité et le congé de maternité, créer des places d’accueil pour les jeunes enfants et organiser la prise en charge des personnes âgées dépendantes.

5 Lutter contre les violences sexistes et sexuelles : 80 % des femmes se disent victimes de sexisme au travail et 20 % de harcèlement sexuel au travail  ; 230 000 femmes sont victimes chaque année de violences conjugales avec souvent comme conséquence la placardisation ou la perte de leur emploi. Il faut protéger les victimes contre le licenciement et les sanctions, mettre en place des référent.e.s violences formé.e.s, capables d’accompagner les victimes et indépendant.e.s de l’employeur, organiser, sur le temps de travail, 1h de sensibilisation annuelle de l’ensemble du personnel sur les violences.

Article publié le 6 mars 2018.


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